, ?????? µ?? ?????? ???µ??? ????? ????? ????????, ?????? ???? ?????? ?????????? ??? ?' ???????? ??????? ??? ?????

, Hélios s'enfonçait au soir dans la terre sombre, au-delà des cimes des Ethiopiens

, quant à la Nuit, elle plaçait ses chevaux sous le joug

, Chez Apollonios, aucune divinité masculine 363 ne se trouve véritablement associée à la nuit. Dès le chant I, après le désastre nocturne de la méprise chez les Dolions et le meurtre du roi Kyzicos, au terme de douze jours de deuil, les Argonautes, sur le conseil de Mopsos après le prodige de l'alcyon, remontent sur le mont Dindymon pour se propitier Rhéa, À part la Nuit proprement dite, d'autres divinités féminines complètent ce panthéon, pp.1092-1152

, Francis Vian 364 note qu'ils célèbrent plus particulièrement une pannychie au cours du dernier tiers de la nuit en l'honneur de la déesse archaïque et chthonienne 365 , qui par ses prodiges valide un retour à la civilisation. Mais c'est surtout à partir du chant III

. Médée, on pourrait s'attendre à une présence décuplée de la lumière du soleil 366 . En réalité, les scènes nocturnes occupent la moitié du chant. Médée, personnage ambivalent 367 de jeune fille timorée et de sorcière aguerrie est présentée comme une servante de la déesse Hécate 368 (III, 250-252), déesse chthonienne à trois têtes portant un croissant de lune et associée à la nuit, le lien qui unit nuit et féminité trouve sa plus nette expression. Ce qui est assez paradoxal d'ailleurs : en Colchide, pays dominé par la famille d'Hélios, pp.851-866

, Il est intéressant de noter ici que si l'astre solaire (Hélios, qui est chez lui en Colchide) suffit à incarner le jour, la nuit n'est pas représentée par Séléné, alors que des représentations de la déesse de la lune sur son char existent

, où se jouent plusieurs catabases symboliques. R. HUNTER a pu faire remarquer l'étonnante discrétion du personnage de Dionysos, autre divinité que l'on se concilie lors de pannychies, dans l'épopée d'Apollonios, alors même que les Ptolémée avaient organisé leur propre culte autour de cette figure. D'autre part, contrairement à Homère, la nuit est rarement présentée sous des traits positifs : une menace semble toujours planer sur les moments en apparence les plus harmonieux (voir par exemple en I, À part, peut-être, par extension, Hadès, convoqué régulièrement dans les Argonautiques, pp.450-495

C. Argonautiques, , p.265, 1974.

. Le-nocturne, . Le-chthonien, and . La, Etre de ténèbres, la femme est aussi intimement liée à la terre, contrairement au masculin, plutôt ouranien. C'est ce que remarque A. BONNAFÉ (1987) en reliant cette vision archaïque à la légende de la Pandore d'Hésiode qui est une femme faite de glaise. C'est aussi ce que confirme un usage colque rapporté par Apollonios, qui exige que les femmes soient inhumées, féminité sont des concepts généralement associés

, 366Ce qui est en partie le cas, notamment à travers le regard enflammé caractéristique des descendants d'Hélios

, Une ambivalence relevée dès SAINTE-BEUVE, dans « La Médée d'Apollonius ». Plusieurs critiques ont observé une évolution de Médée entre le chant III et le chant IV

, Nous nous attarderons plus loin sur une scène nocturne de magie noire confrontant Jason à Hécate

, Dans cette perspective, un hommage appuyé est constamment rendu à ce dieu qui sert de référent cultuel commun à l'équipage des Argonautes, qui constituent une sorte de collège de dévots d'Apollon. Leurs actes de piété envers le Létoïde sont l'occasion d'évocations lumineuses allusives ou éclatantes. L'ensemble du poème, vectorisé par la présence apollinienne

. L'épopée-d'apollonios and . Vu, est marquée à partir du chant III par la lumière héliaque, qui donne une intensité si particulière à ce chant souvent considéré comme le point d'orgue du poème. Cela ne signifie pas pour autant que ce qui précède le chant III est de qualité inférieure

, Avant la lumière solaire du chant III, les chants I et II sont marqués par la présence solaire du dieu

Q. Apollon and . Les-baigne-d'une-lumière-protectrice, Le dieu de Delphes y apparaît en se manifestant directement (comme dans l'épiphanie du chant II) ou de façon plus diffuse, à la faveur d'excursus au sein de la narration. Il y apparaît surtout à travers le culte appuyé que lui rendent les Argonautes

, Apollon est donc à bien des égards à l'origine de l'expédition, par son oracle, par sa place inaugurale au début du poème, et par sa présence cultuelle sur le lieu qui sert de point de départ au périple. Pour se concilier les faveurs de ce dieu qui préside à la navigation, les Argonautes, et surtout Jason 414 , lui rendent un culte appuyé. Jason précise qu'Apollon sera la divinité protectrice de l'expédition (I, 301-302) et rassure sa mère éplorée en lui rappelant que Phoïbos sera à ses côtés (I, Les membres de l'équipage de l'Argo entretiennent tous un rapport plus ou moins direct avec le dieu Apollon, pp.360-361

, Les Argonautes érigent plusieurs fois des autels au dieu (I, 404 ; 966), autels sur lesquels ils sacrifient des victimes qu'ils font ensuite brûler

. L'étymologie-de-cette-Épithète-d'apollon, , p.1172

, ROUX, p.39, 1949.

J. , Nous nous attarderons sur ce point un peu plus loin. pour les séparer (I, 494) et Orphée se met à chanter pour rétablir l'ordre. Son chant, qui prend la forme d'une cosmogonie, fait référence aux révolutions du soleil et de la lune dans l'éther, sources de lumière (I, 499-500). Orphée est un personnage apollinien qui incarne, à l'instar de son dieu tutélaire, un principe cosmique orienté vers le maintien de l'ordre. Phoïbos, dieu des poètes, a donc toute sa place dans la poétique d'Apollonios, lui-même poète. D'autres fonctions sont par ailleurs

, Apollon est une figure divine complexe, à la croisée de plusieurs fonctions et spécialités. Il est le dieu de la lumière, de la navigation, de la poésie, de l'harmonie. Il est également un dieu oraculaire

, Pour les interpréter, il est nécessaire d'emmener un devin. L'équipage que décrit Apollonios en comporte même plusieurs : il s'agit d'Idmon, de Mopsos et de Tiphys (personnage également lié à la navigation). En effet, les signes qu'envoie Apollon, dit l'Oblique (??????) ne sont pas aisés à déchiffrer et nécessitent la

M. Comme-le-remarque and . Détienne, Apollon a plusieurs façons de rendre son oracle : « Prophétiser, montrer, signifier, : ????????????, ?????????, ??µ??????, les trois termes s'énoncent autour de la relation majeure entre la voix oraculaire et le chemin à parcourir. Montrer, ?????????, semble la face claire de la voix prophétique

. Tandis-que, Héraclite disait bien de l'oracle de Delphes qu' «il ne dit pas, il ne cache pas : il signifie ». Sans surprise, c'est surtout le mode du ??µ?????? que la volonté d'Apollon intervient dans l'épopée d'Apollonios. Jason, lors du sacrifice initial, fait référence à la promesse que lui a faite Apollon de lui « indiquer et de lui montrer les routes de la mer » : ??µ?????? ??????? ?? ?????? ???? (I, 361). Les deux verbes mentionnés par M. Détienne apparaissent bien ici, mais le verbe ??µ??????, qui renvoie à l'ambivalence de l'oracle d'Apollon, entre clarté et obscurité 418

A. Le-couteau-À-la-main, Une approche expérimentale du polythéisme grec, p.149, 1998.

, Apollon partagea l'oracle avec la puissance ennemie qu'il avait écrasée : il l'accueillit en lui, s'adjoignit ses forces immenses, les assimila, comme si son pouvoir était avant tout un pouvoir de transformation. Il étendit sa puissance et son royaume ; il alla au-delà de lui-même, sans renoncer à sa propre voix ou à sa forme. Songeant à Apollon, Héraclite écrira : « harmonie qui d'un extrême retourne à l'autre extrême, comme il en est de l'arc et de la lyre ». Ainsi Apollon, dans son temple de Delphes, devant la multitude des pélerins, annonça l'harmonie entre les extrêmes et une vérité qui l'excédait et dépassait tous les extrêmes. » (La pensée chatoyante. Ulysse et l'Odyssée, Cette ambivalence entre la lumière et les ténèbres est constitutive du dieu Apollon, dans ses oracles comme dans l'ensemble de son être, p.15

. Apollonios, à un respect scrupuleux des données du mythe, où Apollon occupe naturellement une place centrale. Néanmoins, cette place centrale lui paraît ensuite excéder le simple cadre des données initiales du mythe. Elle émet alors l'hypothèse que l'ensemble de l'épopée apollonienne constitue une sorte d'hymne à Apollon, avec une longueur plus importante 420 que la moyenne. Pour valider cette hypothèse, M.F Williams procède à un inventaire des éléments qui figurent dans un hymne

, An invocation with µ????µ??, ????µ????, or ????? and the name of the god

, A list of attributes of the god (or scenes of festivity)

, A mythic section which includes the birth, epiphany, or deeds which the god has done

, A prolongation of the myth which includes deeds of the god up to the present

, The Argonautica : 1) Begins with an invocation to Apollo which includes µ????µ?? 421 (I, 2) and ????µ???? (I, 2) Contains festivities for Apollo

, Accounts of deeds which he has done

, Deeds which the god is currently doing

A. Prayers-to,

, Mention of Apollo occurs again near the end of the epic (IV 1706-1730)

, The epic closes with the repetition of the poet's role (???? ?' ??????... ???????????? ???? ???????

, L'établissement et le remplissage scrupuleux de ce cahier des charges proposent une hypothèse séduisante, qui fait du poème d'Apollonios un hymne 423 parfaitement adapté au schéma

, Le volume des Argonautiques, qui compte quelque 5000 vers, pose des problèmes de classification générique

L. , Apollonios est donc soit considérée comme une épopée miniature, soit comme un epyllion géant (ce qui au fond revient à peu près au même)

, Ce qui est intéressant, c'est que ce verbe, à qui sont attachées des connotations hymniques, lie l'hommage rendu à Phoibos à la célébration de la geste argonautique, en faisant bien voir le lien intrinsèque qui unit l'expédition à la figure apollinienne, condition de la réussite de la quête. Ces deux premiers vers placent donc dès le début le chant d'Apollonios sous le signe de la lumière apollinienne, en liant le dieu à son entreprise poétique. Ce lien finit d'ailleurs par s'apparenter à une fusion, Ce verbe ne s'applique cependant pas à Apollon. Le poète veut rappeler « les exploits de ces héros d'autrefois » (??????????? ???? ?????, I, 1)

M. F. Williams, , pp.301-302, 1991.

, Mais l'intérêt n'est pas que le poème d'Apollonios soit parfaitement calqué sur le modèle hymnique. Notre propos n'est pas de démontrer que l'épopée est un hymne ; cette dimension hymnique nous intéresse surtout dans la mise en scène de l'auteur qu'elle permet de habituel du genre, Cette dimension hymnique présente néanmoins des discontinuités

, se dessine à travers les jalons que posent l'hymne, genre qui propose un traitement quasi exhaustif de la figure divine choisie. Ces jalons, que M.F Williams énumère avec précision, impliquent parfois des phénomènes lumineux en rapport avec la nature solaire de Phoïbos. Outre l'ouverture à tonalité hymnique qui apparaît dès le premier vers, les Argonautiques comportent effectivement des rites de célébration d'Apollon accompagnées de prières autour d'autels où brûle le feu. Les deux épiphanies lumineuses du dieu, passages qui peuvent s'insérer au sein d'un hymne 424 , inscrivent l'action dans le présent de la narration. Les deux épithètes que reçoit Apollon lors de ses deux apparitions en font

, II, 686 ; 700) et la seconde épiphanie le présente comme un Apollon étincelant (???????? ; IV, 1716, 1730 425 ). D'autres épisodes plus rares qui se rattachent à sa légende passée viennent compléter ces actions directes et éclatantes. Un excursus mythologique (II, 498-527), tel que ceux que l'on peut trouver habituellement dans les hymnes, est consacré à l'explication de la répartition équitable des vents étésiens

E. Delphes and . Parlant-de-son-fils-aristée, fruit de l'union d'Apollon et de la bergère Kyréné, dans une scène toute pastorale qui rapporte ensuite les étapes de l'éducation de ce fils de Phoïbos, amené comme lui à une oeuvre régulatrice 426 qui s'applique

. Seirios, ?? ??? ????????? ???? ??µ?? ?µ????????? ??????, ?????????? ?? ?????????? ?' ????????·(...) ?µ?? ?' ????????? ???????? ?????? ?????? ???????, ???' ??? ????? ??? ???? ??????????, ???? ?' ????????? ????? ?????, ?? ????????? ????? ??? ??µ??? ????????? ??µ??????, vol.II, pp.506-507

, Au fil de l'échange, le fils de Laërte perçoit la nature divine de ce jeune homme. Mais là encore, il ne s'agit pas vraiment d'une épiphanie, puisque le dieu, même s'il est reconnu, est dissimulé par un déguisement. Une épiphanie est plutôt assimilable à une apparition brève et intense de la divinité, L'épopée traditionnelle ne comporte pas véritablement d'épiphanies. Les dieux se manifestent ponctuellement pour venir en aide aux mortels, parfois directement sur le champ de bataille

, Les Argonautiques déclinent d'ailleurs nombre d'épithètes d'Apollon, conformément aux attentes de l'écriture d'un hymne, en montrant le caractère polyvalent de ce dieu, Apollon est ainsi successivement appelé ??????

, ???????? (I, 966, 1186)

(. ?µ??????, , vol.404, p.359

(. ???????? and . Ii, , vol.493

(. ???????? and . Ii, , vol.702

. ??µ???,

(. ????? and . Ii, , vol.712

. ?????????, Mais les épithètes d'Apollon au moment de ses épiphanies en font avant tout un dieu de lumière

, Aristée est le génie de la campagne cultivée ; il préside à la culture des champs et à l'élevage des animaux. Ce rôle le prédispose à incarner un principe d'ordre et de régulation civilisatrice

, avec Phoibos comme je l'avais commencé avec Phoïbos. Phoïbos-Apollon

, Il finit par se confondre avec la personne de l'auteur, sujet de ces épiphanies autant que l'est Phoibos, qui n, Apollon est à l'orée du poème et du nom d'Apollonios

. Les, Apollon, en entrant en résonance avec le modèle callimachéen et, en proposant une succession de tonalités qui invitent à différents niveaux d'interprétation, mettent donc en lumière leur auteur, Apollonios, qui joue un rôle pleinement actif au sein de l

. Les, Apollon mettent alors aussi en place deux épiphanies d'Apollonios, qui, en promouvant Phoibos au rang de seul dieu solaire (allant même jusqu'à éclipser la brillance d'Hélios), promeut également sa propre poétique, où le maniement des effets lumineux témoigne de son pouvoir de poète démiurge. C'est dans cette optique que Jason, personnage principal de cette épopée novatrice

D. Jason,

, Le seul nom de Jason, qui est un participe présent, ?????, dérivé du verbe ???????, « guérir », rapproche d'une part le jeune héros de la fonction de médecin d'Apollon. D'autre part, Jason comme Apollon combattent contre des serpents, l'un en Colchide, l'autre dans la future cité de Pythô. Tous deux sont blonds. Mais dans les Argonautiques, ils incarnent aussi l'un et l'autre un principe d'harmonie à l'origine de la concorde entre les membres de l'Argo. Les épiphanies d'Apollon réinstaurent la concorde en rétablissant l'ordre cosmique. De même, Jason et Apollon présentent bien des points communs d'après les données traditionnelles de la légende

, Au-delà, il est Apollon, dans son apparaître le plus éclatant. « (...) la légende traduit aussi l'influence d'une divinité non moins prestigieuse, l'Apollon 1dont les épithètes d'Argôos et d'Iasonos rendent bien les affinités avec la nef Argô et le héros Jason. Jason est un héros apollinien, une sorte d'autre Apollon, l'Apollon asiatique aux longues boucles de Claros et de Patara de Lycie 432 .» Apollon est une divinité non seulement 432 R. ROUX, p.39, 1949.

, Apollon ne se montre pas à tous, mais aux bons seulement. Qui le voit est grandi

, Cette connaissance le couronne en tant que poète ; mieux, Apollon en personne appuie sa conception de la poésie dans le même hymne, à l'occasion d'une allégorie qui le confronte à l'Envie qui lui dit qu'elle n'aime que les poètes qui écrivent beaucoup (106-112) : ??? ???µ?? ??? ?????? ?? ???' ??? ?????? ??????. ??? ?????? ??????? ???? ?' ?????? ??? ?' ??????· ???????? ????µ??? µ???? ????, ???? ?? ????? ??µ??? ??? ??? ?????? ??' ????? ???????? ?????. ???? ?' ??? ??? ?????? ???? ???????? µ???????, en mettant en scène dans ses Aitia une épiphanie du dieu, témoigne de la connaissance intime qu'il a d'Apollon

. «-''il-ne-m'agrée, Mais Apollon la repousse du pied, et parle : ''Du fleuve assyrien aussi le cours est puissant, mais il traîne bien des terres souillées, bien du limon dans ses ondes. À Déô ses prêtresses ne portent pas l'eau de tout venant, mais celle-là qui sourd, nette et limpide, de la source sacrée, quelques gouttes

. Apollon,

, à la quantité de mauvaise qualité (le fleuve bourbeux) est clairement le porte-parole de Callimaque

, Par le biais de la figure d'Apollon, dieu des poètes par excellence, Callimaque affirme donc les modalités de sa poétique novatrice, qui privilégie la concision. À l'instar de son maître, Apollonios exploite la richesse de la figure apollinienne, et en particulier sa lumière, pour promouvoir sa nouvelle conception de l'héroïsme. C'est dans cette optique que Jason, héros insignifiant, qui contrairement à ses compagnons n'a pas d'ascendance divine et ne figure pas dans le catalogue des Argonautes au début du chant I des Argonautiques

. Apollon, Il ne cesse d'entourer Jason de sa puissance sublimatrice et bienfaisante, au point que certains passages du chant III pourraient être lus comme de véritables épiphanies de Jason-Apollon

, Le déchaînement d'images de lumière dans les comparaisons qui émaillent la fin du chant III pourraient ainsi assimiler l'aristie de Jason

.. E. Trad and C. Cahen, Les Origines-Réponses aux Telchines -Elégies-Epigrammes-Iambes et pièces lyriques-Hécalé-Hymnes CUF, p.222

.. E. Trad and C. Cahen, Les Origines-Réponses aux Telchines -Elégies-Epigrammes-Iambes et pièces lyriques-Hécalé-Hymnes CUF, p.223

À. Apollonios and . Une-Épiphanie-transposée-du-dieu-de-la-lumière-apollon, En quelque sorte, Phoibos n'est donc pas absent du chant III. Son éclat se réfracte dans le personnage

C. Le, Roux à propos des épiphanies d'Apollon : « (...) par ces Apollons de clarté

. Aiglétès, Jason se trouve affecté d'un caractère certainement traditionnel et folklorique de ''héros de lumière 438 ''» Fort de la clarté d'Apollon, Jason accède alors pleinement au statut de héros. Un parallélisme entre un Jason apollinien et une Médée image d'Artémis sur terre, ?????? ?????, est d'ailleurs discernable dans le chant III, à travers une comparaison de Médée à Artémis montant sur son char, pp.871-886

, Il s'agit peut-être également d'une réponse à l'image du large employée par Callimaque : ??? ???µ?? ??? ?????? ?? ???' ??? ?????? ??????, je n'aime pas le chant qui se déploie comme une vaste mer, où Apollonios signifierait que l'Argo, navire que l'on peut assimiler au poème lui-même 439 puisque le texte se confond avec le voyage, Le poète alexandrin répond également à son maître en prenant un parti-pris hardi : l'image inaugural du départ de l, pp.544-546

À. Apollon, . Travers, . Épiphanies, and J. De, est donc un instrument d'Apollonios, qui place son poème sous le signe de la lumière et donc de Phoïbos. A l'origine de l'épopée se trouve la lumière d'Apollon, éclatante et sublimatrice, plus brillante encore que celle de Zeus et d'Hélios. A l'origine de l'épopée se trouve surtout Apollonios 440 , poète démiurge qui manie la lumière avec une grande sensibilité artistique

, ROUX, p.40, 1949.

, C'est notamment l'opinion de J. MURRAY dans son article « The construction of the Argo in Apollonius'Argonautica, 2005.

, Apollonius thus establishes himself as heir to the semi-mythical poetic personalities in the distant past whose names indicated their association with a divine inspirer, or reflected their activity as a poet.» (ALBIS, Poet and audience in the Argonautica of Apollonius, p.23

, Si Apollonios ne dit rien de la couleur des cheveux d'Aphrodite, l'or de l'épingle semble néanmoins se communiquer à l'ensemble de sa chevelure pour qui connaît l'art hellenistique. Une statue du IIIe siècle av. J.-C, retrouvée en plus à Rhodes, lieu de naissance ou d'exil d'Apollonios, fournit un correspondant sculptural parfaitement adaptée à l'évocation de cette scène. Par ailleurs, un vase centuripe, qui donne à voir une femme à sa toilette de face, fournit un complément pictural à cette description lumineuse de la déesse de l'amour. Apollonios avait peutêtre en tête une peinture, la blancheur du corps d'Aphrodite. Cette blancheur lumineuse renvoie par ailleurs à un code pictural bien connu, qui préconise de représenter les hommes la peau tannée (couleur fauve) et les femmes la peau blanche (d'un blanc laiteux et éclatant)

, Hellenistic poetry and art, p.55

, puisque sa surface est faite de smalt (c'est ainsi que F. Vian traduit l'adjectif ??????, qui renvoie à un bleu sombre tirant sur le noir) l'évocation d'un objet aussi trivial que cette balle donne lieu à une envolée cosmique qui touche au sublime grâce à l'évocation de la lumière

, Cette statuette, remarquablement conservée, fait encore une large place à la couleur rouge

, La balle comporte encore quelques traces de bleu, mais rien ne permet d'établir un rapprochement évident entre cette oeuvre et la description d'Apollonios, qui dit bien la séduction de la brillance de l'or, si importante au sein du mythe de la toison d'or, objet lumineux qui dessine l'horizon de la quête

.. F. Trad, . Vian, T. Cuf, and . Ii, L'intrication de tous ces anneaux pourrait faire songer à des méridiens qui parcourent la voûte céleste. Même si cette balle, au fond, ne saurait avoir de représentation plastique adéquate. Elle constitue un passage marqué par l'autotélicité, où ce qui compte est l'évocation de la lumière pour elle-même. C', p.114

, une mise en scène picturale est celui du reflet sur l'eau 450 , à l'instar d'Aphrodite se mirant dans le bouclier d'Arès. Il n'est pas explicitement fait référence dans le cas d'Hylas à son reflet dans l'eau limpide, mais la grâce féminine du jeune homme évoque les représentations de Narcisse au bord de l'eau, jeune homme au repose dans une posture presque lascive. Deux de ces représentations proviennent de Pompéi, L'autre effet lumineux qui apparaît dans cet épisode et peut faire l'objet d

L. , Hylas donne lieu à un éclairage doux et stylisé. La description de la réaction d'Héraclès à la nouvelle de la disparition de son amant est également picturale. Par contraste, elle le donne à voir dans les ténèbres (??? ??????, I, 1255)

, Une lumière subtile rehausse sa beauté. De l'autre, Héraclès est marqué par la noirceur et la colère. Cette opposition entre l'ombre et la lumière est un principe essentiel de l'art pictural en général, et de l'esthétique baroque en particulier. Ce regard de peintre baroque s'applique d'ailleurs parfaitement à effets lumineux qui lui sont associées. PHINNEY qui a consacré un article au regard de peintre d'Apollonios, rapporte une citation du critique H. PRESCOTT qui confirme cette tendance : « Apollonius enjoys the stationary and picturesque scene, 1262) bouillonne dans ses veines. La colère le fait ressembler à un taureau piqué par un taon qui gémit de douleur305 et s'échappe du pâturage avec furie (I, vol.62, p.145, 1967.

, « A related preoccupation, again common to Hellenistic poetry and art, is with the visual effects of reflected light. In poetry, Apollonius is our major source of instances. The most striking example is to be found in the passage describing the rape of Hylas by the nymph of the spring called Pegae. » Zanker, Modes of viewing in Hellenistic poetry and art, p.61, 2004.

, ?????? µ?? ?? ????? ??????????· ?µ?? ?' ?????? ??????? ?????? ????????? ???????????· ??????? ?? ????? ?????· ???? ?' ????????µ? ?????? ??????. ???? ?? µ?? ???? ??? ????? ??????, ????? ??, ?????????? ??' ????? ????? ???? C'est une balle légère, telle que tu ne pourrais recevoir plus beau cadeau des mains d'Héphaïstos. Elle est formée d'anneaux d'or ; chacun, de part et d'autre, est entouré de deux bagues qui les cerclent. Mais les sutures sont invisibles et un méandre de smalt court sur toute leur surface, ??????? ??????????, ??? ?? ???? µ?????? ???? ?????? ????????? ????????????? ??????, pp.135-141

, En jouant avec cette balle, Éros pourrait donc jouer avec le monde entier qu'il tient dans sa main 451 . Mais derrière Éros, c'est également le poète qui s'amuse. Aphrodite ne tient pas cet objet en main ; elle ne fait que l'évoquer. Il s'agit donc bien d'une pure construction littéraire, qui n'apparaîtra plus dans la suite du poème. Il s'agit bien d'un passage d'autotélicité, qui construit un objet complexe caractérisé par la variété des effets lumineux qui s'y mêlent : l', Un réel travail d'orfèvrerie anime la description de cette balle qui a fait couler beaucoup d'encre

, La circularité de la balle est soulignée à plusieurs reprises : ???????????·; ????, comme si cette sphéricité pouvait refléter la façon dont la description se love également sur elle-même. Une dialectique entre l'ombre et la lumière est mise en place, puisqu'un méandre de smalt

, La comparaison finale couronne en effet l'attrait lumineux de l'objet qui séduit l'Amour lui-même

. Éros-s'accroche-À-sa-mère and . Le-supplie-de-lui-donner-cette-balle-sur-le-champ, ?????????? (III, 148) Apollonios, qui manie à merveille les comparaisons, pourrait bien se cacher derrière la figure d'Aphrodite et se servir en général de la lumière pour séduire le lecteur au sein de son poème où l'amour et la lumière sont des principes souverains

, Ces anneaux peuvent également représenter les constituants d'une sphère armillaire

, Éros présente certains points communs avec la description de la corbeille d'Europé dans l'Europé de Moschos, passage structuré selon une composition annulaire qui installe l'évocation dans l'autotélicité. basculer les héros masculin vers leur virilité après un passage par l'expérience de la féminité

. Sur-le-plan-littéraire-enfin, Unité morcelable, l'oeuvre d'Apollonios présente alors davantage les traits d'un recueil que d'une épopée au long cours. La succession intensément marquée dans les Argonautiques des levers et couchers de soleil dessine des épisodes qui acquièrent une forte autonomie. Collection d'épyllia, recueil de récits de fondation, les Argonautiques peuvent également se lire comme un hymne géant et éclaté à Apollon, dieu signature autour duquel s'amorce un dialogue poétique entre Apollonios et son maître Callimaque. L'épopée d'Apollonios se présente enfin bien avant

R. Apollonios-de, était donc pas prisonnier de sa tour d'ivoire lorsqu'il a choisi de se lancer dans l'écriture de cette épopée novatrice et bien en accord avec les problématiques de son temps et les débats qui devaient avoir lieu à Alexandrie. Les Argonautiques, épopée protéiforme où s'orchestre à de multiples niveaux la lutte de la lumière et de l'obscurité, constituent en effet à la fois une Bibliothèque

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