Inscrire la mémoire de soi dans les lieux visités : pratique et réception des graffitis par les voyageurs du XIXe siècle - ENS de Lyon - École normale supérieure de Lyon Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2011

Inscrire la mémoire de soi dans les lieux visités : pratique et réception des graffitis par les voyageurs du XIXe siècle

Résumé

" Souvenirs " et inscriptions sauvages, ou graffitis, induisent deux recours antagonistes à la mémoire, que les voyageurs associent pourtant souvent dans la pratique. D'un côté, une logique de la " mémoire pour soi " arrache l'objet à son lieu d'origine pour lui faire jouer ensuite le rôle d'amorceur de mémoire. Au XIXe siècle, et en particulier dans sa première moitié en Orient, tout ce qui était mobile pouvait être directement soustrait. Le graffiti, au contraire, initie un mouvement centrifuge : en laissant son nom sur leurs murs, le voyageur assigne aux lieux visités mêmes la tâche de conserver la mémoire de son passage. Ce type d'inscription est si commun depuis l'antiquité qu'il constitue un véritable rituel auquel chaque voyageur se doit de sacrifier.
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Dates et versions

halshs-00592848 , version 1 (20-08-2015)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00592848 , version 1

Citer

Stéphanie Dord-Crouslé. Inscrire la mémoire de soi dans les lieux visités : pratique et réception des graffitis par les voyageurs du XIXe siècle. Sarga Moussa et Sylvain Venayre. Le voyage et la mémoire au XIXe siècle, Créaphis Éditions, pp.321-337, 2011, Silex. ⟨halshs-00592848⟩
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